Le marxisme et ses déviations

je penserai surtout que tu serai hyper balèze !!! allez j'arrête sinon ton ego va exploser!!!

Dès que j'aurai le temps je vous explique pourquoi ce sont en fait les Américains a avoir déclenché la chute des Tours Jumelles.

Alors. Nous sommes en 1975, Afghanistan. Pendant que le roi est en voyage diplomatique, une insurrection d'inspiration marxiste prend le pouvoir. Le pays, bénéficiaire jusqu'alors de l'aide des deux blocs, se retrouve soudain dans l'orbite soviétique. Pourtant, le gouvernement de Kaboul n'arrivera jamais vraiment à contrôler le pays, spécialement parce que le drapeau vert traditionnel, symbole de la culture islamique, avait été remplacé par un drapeau rouge. En 1978 éclate une nouvelle révolte, contre les communistes...l'U.R.S.S. hésite...puis lance ses chars en Afghanistan. Ce sera un conflit long et destructeur, qui conduira l'empire soviétique à sa dislocation. A ce moment, le département de Défense du Territoire National des U.S.A. décide de créer en Afghanistan un "Vietnam soviétique". Mais pour passer des armes aux moujhaddins (les révolutionnaires, parfois partisans de la jihad, la guerre sainte) il faut passer par les services secrets pakistanais. La junte militaire au pouvoir au Pakistan était alliée des américains. Le principe élaboré par la Maison Blanche était que les Afghans auraient des camps retranchés au Pakistan, et qu'ils pourraient y recevoir leur équipement. Mais au lieu de faire cela, les pakistanais appelèrent en masse somalis, saoudiens, syriens, tchétchènes, turcs, bref tous les exaltés extrémistes du monde islamique. Les futurs terroristes disposaient ainsi de sympathiques camps d'entrainement au Pakistan (peuple accueillant-logement gratuit-on imagine la publicité!) et d'un terrain d'application pratique en Afghanistan. Pendant tout ce temps, les moujhaddins durent lutter avec presque rien; des figures se détachèrent, notamment Massoud, le "lion du Panchir", l'un des plus lucides et raisonnables chefs de guerre du crû. Les soviétiques ne purent pas résister à ce conflit latent de guérilla permanente; ils finirent par jeter l'éponge et évacuer le pays. Un combat éclate alors entre les différents groupes de résistance, car jusqu'alors traditionnellement c'était l'ethnie pachtounes à avoir le pouvoir, mais cela était remis en cause par certains des combattants. Et voilà qu'au milieu de l'anarchie débarquent les Talibans: autour d'un noyau dur de réfugiés pachtounes gavé de sourates et écriture sainte, s'étend un vaste aréopage de soldats provenant de toutes les régions islamisées du globe, les uns plus extrémistes que les autres, et n'ayant que du mépris pour les Afghans. C'est ainsi qu'ils installent leur dictature sous l'œil bienveillant des américains, qui voient avec soulagement ce retour à l'ordre permettant de contrer les russes. Tout allait bien jusqu'à quand un inconnu, mais riche arabe, ayant fait son apprentissage de terroristes en Afghanistan aux frais des Américains, décide de détruire les Tours Jumelles, emblème des U.S.A. On se rendit compte alors, Ben Laden pouvant se cacher en Afghanistan, de la dictature intégriste affreuse qui y était installée...et en 2001 les troupes de l'O.N.U. entrent dans les terres afghanes. A vous d'établir les responsabilités...

!!!!! là je sais vraiment plus quoi dire !!

Le prochain chapitre, c'est "La fragile menace iranienne"...pour le moment j'en suis encore à me documenter pour voir si elle existe réellement, cette menace, mais que ne fait-on pour cinq minutes de délire...

ah oui quand même et bien je te souhaite bon courage et puis comme on dis quand on aime on ne compte pas !!!

J'espère au moins que comme ça vous deviendrez tous paranoiaques...je le suis encore pour ma part mais "I learned to stop worring and love the bomb" (j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (nucléaire); c'est le sous-titre de "Doctor Strangelove").

la je suis complètement béat !! ma litterature s'arrête seulement aux livres fantastiques, les mangas et les romans francais !!!!

Pas de problèmes : c'est un film américain...en fait on dit "Docteur Folamour" en français, mais je préfére donner le titre en anglais, cela donne l'impression que je me débrouille avec la langue de Shakespeare.

encore une illusion, n'est-ce pas ? tout n'est qu'apparence c'est ça ??? (vu que j'ai plus trop le droit de mettre lol je met des smiley ça compense !!!! ^^)

TOUT est illusion, mais personne n'accepte la dure réalité et on continue toute notre vie, comme des gamins, à faire "comme si" il y avait un sens...en fait, imaginez que le monde est une sorte de lapin blanc sorti du chapeau d'un magicien inconnu: voilà, ça c'est l'origine du monde, à savoir de la magie. Les petits enfants naissent à l'extrémité des poils du lapin, ils veulent découvrir de quoi est fait le monde, tout les étonne. Montrez un chat à un enfant, dites-lui "c'est un chat", il sera heureux: il a découvert quelque chose. Montrez-le lui une deuxième fois, il sera plus désabusé: ça va, il le connait maintenant le chat...et au fur et à mesure des années, on glisse le long du pelage du lapin, toujours plus bas, toujours plus dans le noir, enfermés dans notre cocon de certitudes. Tous finissent donc comme ça? Non, un petit village continue à résister encore et toujours à l'...enfin, là je sors du sujet. Bref, certaines personnes, qu'on appelle généralement les philosophes, continuent à tenter de s'émerveiller du monde, ils restent là où ils peuvent voir l'univers, et ceux-là savent que le monde est une belle illusion. "Matrix"...

alors ça c'est de l'argumentation !!!

Je pense que tu as raison, mais le fait que seuls les philosophes s'émerveillent du monde n'est pas toujours vrai, il y a toujours un moment où un homme est surpris ou heureux de voir la présence d'un objet ou d'un être vivant dans un lieu, c'est juste qu'il ne le montre pas. Je pense que chaque homme continue à s'émerveiller mais il le cache, c'est le fait de masquer sa curiosité qui le fait descendre "le long du poil où il a été créer". L'homme aime se sentir tout puissant et être dans un cocon de certitude (comme tu dis) le rassure il se persuade qu'il sait tout sur tout. Mais chacun peut ouvrir les yeux et accepter l'immensité qui l'entoure et ce ne sont pas forcément des philosophes.
Conclusion: le"monde" comme tu le dis deviens une illusion dès l'instant où il est fini. Chaque homme a son monde a lui c'est ça qui est une illusion. ce qui est réel est infini, notre vie est infinie puisqu'elle crée et donc elle se perpétue.
Voili, voilou

Enfin ce n'est que mon avis.

La seule chose qui me gêne est cette idée que "la vie est infinie". Je préfère ne pas épiloguer trop longtemps là-dessus, car cette valeur est trop ancrée au christianisme, et je risque de passer rapidement pour un hérésiarque. Cependant, j'ai toujours eu la crainte, pour ma part, que ce ne soit qu'un mensonge (une illusion !) rassurante. Tout a une fin, ou tout est infini, il n'y a pas de milieu. D'un autre côté, en acceptant l'idée d'immortalité de l'homme, ne nie-t-on pas l'existence d'une divinité toute-puissante, qui serait de ce fait rabaissé au rang de la petite créature humaine? J'ai beau être optimiste et avoir "foi en l'Homme", c'est à dire en sa capacité à prendre en main son destin, je suis résolument convaincu de la petitesse, voire de la mesquinerie de son existence. Quoique...y a-t-il un but ? Peu importe: le seul moyen de s'en sortir est de ne "plus s'en faire", sans pour autant laisser tomber les affaires de ce monde.

FEMMES ET COMMUNISME

C’est une question au premier abord assez floue que celle du statut de la femme dans l’idéologie marxiste.
Cependant, il est à remarquer que l’un des premiers défenseurs de la cause féminine, ainsi que l’un des plus ardents est, aussi étonnant que cela paraisse, un homme, et qui plus est un communiste-LE communiste : Marx. N’écrit-il pas lui-même dans le Manifeste que les communistes désirent « introduire la communauté des femmes » ? Et Aragon, poète et communiste notoire, ne disait-il pas que « la femme est l’avenir de l’homme » ? Mais que proposait Marx, dans les faits ?
Et bien, son principal objectif serait d’arriver à une véritable égalité, car nous observons maintenant qu’après des siècles de domination de l’« idéal viril », si l’on peut dire, d’Hemingway, Kessel et consorts une quasi-révolution est en train, de s’enclencher, visant dans le long terme à inverser les rôles. Le système capitaliste suppose que même à cette échelle doivent exister des relations chef-subordonné, où le rôle du chef serait de détenu, de préférence, par l’homme ; cependant, le communisme ne vise pas à assurer l’ascendant à l’un ou l’autre sexe, mais à rétablir un équilibre.
De fait, Marx critiquait principalement la subordination à laquelle étaient destinées les femmes en tout milieu social. Ainsi, le Manifeste, fidèle à sa classification prolétaires/bourgeois, nous parle d’abord du sort réservé aux femmes prolétaires : le capitalisme ne les envisage pas autrement que de simples instruments de production – Marx remarque ici ironiquement que nous atteignons une sorte d’égalité dans la misère. De l’autre côté, donc chez les bourgeois, la situation n’était pas bien plus reluisante, et ne l’est peut-être encore pas : l’ère des mariages arrangés s’est achevée, du moins en occident, mais dans les hautes sphères tout se base sur le subtil jeu des alliances et du socialement correct ; on en verra pas la fille d’un magnat de l’industrie épouser un instituteur, ou un cadre : ce phénomène inhérent à notre société s’appelle l’homogamie. Oui, les temps mouvants changent, mais combien sont-elles encore, ici et par le monde, en Afghanistan ou en Somalie comme aux U.S. et en Italie, à être réduites à l’arrangeant statut de femmes au foyer ? Et il en est, même en France, dans ces partis si à droite qu’ils frisent le fascisme, qui sont partisans des bonnes vieilles famille genre le père chef de famille au travail, la mère bonne ménagère à la maison !
Tant que perdureront les relents moisissant du capitalisme primitif, le statut de la femme ainsi que les liens sociaux et affectifs seront nécessairement envisagés sous cette optique productiviste. Nous semblerons peut-être excessifs à certains, mais quoique l’on en dise, la situation féminine est loin d’être résolue, et ce ne sont pas les apparences de réformes outrancières, telle celle relative au quota de femmes en entreprise, qui feront avancer les choses.
D’ailleurs, permettons-nous une petite parenthèse, plus abstraite, concernant les relations hommes-femmes : il convient cependant d’avertir que si le paragraphe précédent s’appuyait sur de solides bases marxistes, celui-ci laisse le lecteur libre de toute opinion – les références changent, et la littérature n’est plus loin. Peut-on imaginer une société dans laquelle le vrai amour-passion stendhalien serait éradiqué ? Nous ne nous concédons pas ici le droit de projeter de vagues dystopies, mais constatons les faits : parallèlement à une certaine émancipation de la femme et de la jeunesse, une banalisation de l’amour s’installe dans la société. Nous vivons peut-être trop longtemps ; ou alors, l’humain n’est pas un animal capable de s’attacher longtemps avec sincérité à un autre individu. Toujours est-il qu’une sorte de désordre, de trouble moral semble secouer l’occident.
Où sont passés ces mirifiques passions qui remplissent de vie et de fièvre Le rouge et le noir ou Belle du Seigneur ? Qu’en est-il des lents drames provinciaux de Tchékhov ? « Que reste-t-il de nos amours », pour reprendre Trenet ? Tout part, tout se fane, on cherche de dernières griseries avant la fin. Non, le communisme ne peut s’opposer au Sentiment, car il cèle dans les forces délétères l’animant les germes du progrès et de la construction de soi pour tout individu ayant encore une âme. Bref ; notre objectif n’est pas de faire œuvre de polémique en reprenant les thèmes du De l’amour stendhalien, qui s’écarte trop de notre sujet. Rappelons seulement un mot de Jaurès, chef de file du socialisme français, témoin lucide de son époque contrastée : « Pas de vaines ténèbres ! Allons au but qu’est la justice. Eclairons les esprits, affranchissons le travail. Une fois émancipé, tout homme cherchera lui-même son chemin ».