Le marxisme et ses déviations

Nous entrons en cette année 2012 en période électorale...il me faut donc commencer quelques petites oeuvres de propagande, en attente d'un texte de plus grande ampleur.
Les motifs qui me poussent à défendre l'indéfendable, soit ce principe du communisme? Je suis moi même bien loin de les connaitre: peut-être par conviction, ou alors dans le but d'améliorer ce monde si mauvais; enfin, maintenant on pourra juger d'après ce qui suit de la valeur des idées marxistes.

OCTOBRE 1917 ou QUAND LE COMMUNISME A MAL TOURNE
Bref mémoire sur les raisons de la déchéance du socialisme et sur sa possible résurrection

Introduction

« Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme ».
C’était peut-être vrai lorsque Marx écrivit ces phrases, mais si ce spectre existe encore maintenant, ce n’est plus que l’ombre affaiblie et moquée d’une idéologie dès le départ vague et sujette à diverses interprétations. Qu’est il arrivé au communisme ? Pourquoi s’en méfie-t-on autant ? Ce sont les questions auxquelles nous nous proposons de répondre dans ce fascicule, en espérant maintenir une certaine objectivité dans notre discours.

1) L’échec politique et économique du communisme

Les exemples d’états et de mouvements ouvriers prétendument socialistes ne manquent pas dans l’Histoire.

Cependant, voyons la façon dont ont eu lieu ces évènements. Des révolutions ont instauré un régime communiste en Russie, Chine, Cuba…et, plus ou moins peu après, ont conduit à l’avènement de Staline, Mao, Castro.
Quel est le système politique de la Corée du Nord ?
Une dictature communiste.
De la Chine ? De ce que fut l’U.R.S.S. ?
Idem.
Le citoyen moyen, habitué à tirer des conclusions de cause-conséquence, en déduit que le communisme mène invariablement à la dictature.
De plus, on a tendance à décréter que le communisme vise à rendre tous les hommes égaux. Dans tous les états qui se disent socialistes, les cadres du Parti, les apparatchiks, raflent l’essentiel des richesses et vivent dans de grandes datchas alors que le peuple survit avec des salaires de misère dans des logements collectifs.
Par ailleurs, les diverses tentatives de réforme économique purement communiste n’ont apporté aucun bienfait- ou ont même, parfois, aggravé la situation antérieure. Le « Grand Bond en avant » chinois, la N.E.P., la dékoulakisation : autant d’exécrables exemples des défauts d’une économie utopique.

2) La première confusion

Comment s’étonner, alors, d’une telle haine envers le communisme ? La conclusion de l’étude précédente est que cette idéologie est un instrument d’asservissement des peuples.

Mais un premier élément s’oppose à ces interprétations courantes du communisme : la tendance à en qualifier tout courant politique s’éloignant du conservatisme. Il est maintenant important d’établir une distinction entre les différentes dérivations du communisme pur.
 
a) Le stalinisme
C’est le cas le plus présent. On dit « stalinisme » en pensant à Staline, dictateur d’U.R.S.S., qui, le premier, sut utiliser l’exégèse marxiste pour accéder au pouvoir.
Il se caractérise par une concentration du pouvoir dans les mains du Chef, souvent exalté par le culte de la personnalité, ainsi que par l’élimination méthodique des opposants au régime. Actuellement, c’est le système en place en Corée du Nord. Par sa brutalité, son idéologie médiocre, il s’éloigne autant que possible du vrai marxisme.

b) Le socialisme chinois
Il s’agit d’un cas passablement protéiforme. Il s’appuie en général sur des bases idéologiques solides, mais suffisamment flexibles pour en varier l’interprétation en fonction des besoins du pays.
En apparence, il est tout ce qu’il y a de plus communiste : dictature du Parti unique (remarquons le lien avec le stalinisme), emblèmes tels étoiles rouges, faucilles et marteaux, parfois collectivisation (pensons aux communes rurales en Chine)…mais justement, tout ceci n’est qu’apparence.
Le principal reproche qu’on peut lui adresser c’est d’être fondamentalement hypocrite. Prenons par exemple le cas de la Chine, qui a donné son nom à la présente male branche du communisme.
Malgré son idéologie d’extrême-gauche, l’Empire du Milieu emploie, depuis la mort de Mao Tsé-toung, une économie capitaliste : non seulement il accepte l’implantation d’usines capitalistes sur son territoire, mais il gratifie les ouvriers des mêmes horaires exténuants, des mêmes ridicules salaires, des mêmes périlleuses conditions de travail que ceux d’un prolétaire européen du XIX° siècle. Les hauts cadres du PCC, par contre, sont aussi riches que l’étaient les gros bourgeois de cette même époque.
Enfin, le militarisme provocant de la Chine, qui menace la paix mondiale, s’oppose à l’une des bases du marxisme, c'est-à-dire la paix et la solidarité entre les peuples : rappelons-nous les vers de l’Internationale « Appliquons la grève aux armées/Crosses en l’air et rompons les rangs ».
Bref, la voie choisie par les Chinois, écartelée entre stalinisme et capitalisme, les conduits inévitablement à leur perte et à une haine accrue envers le communisme.
Terminons en adressant un dernier blâme à l’impérialisme chinois à propos de l’injustifiable occupation du pacifique Tibet !

c) Le marxisme et le trotskysme
Historiquement, le marxisme pur, basé seulement sur les écrits du début du communisme, n’a pas encore fait ses preuves. Un problème semble en effet le conduire toujours à un stalinisme ou à un socialisme chinois : un homme fort est nécessaire pour l’instaurer, mais les ambitions personnelles finissent par le poignarder dans le dos- c’est le cas par exemple pour la « crise des épigones » après la mort de Lénine, en U.R.S.S. L’objectif du marxisme serait, comme son nom l’indique, d’interpréter rigoureusement les écrits de Marx. Ses grands personnages sont, évidemment, Marx, ainsi qu’Engels, Trotsky et, dans une moindre mesure, Lénine. D’une façon assez paradoxale, on peut dire que la révolution d’octobre 1917 a tué le système théorique : en effet, 12 ans après cet évènement, Staline était au pouvoir et le marxisme au cimetière.
Le titre cite aussi le trotskysme. Nous utilisons ce terme en tenant compte du fait que les idées de Trotsky, et notamment la théorie de la « révolution permanente », sont celles qui se rapprochent le plus de celles de Marx.
C’est celui-ci le seul, le vrai communisme des débuts, tout le reste n’est qu’illusion ; mais voilà, il n’est qu’une idéologie.

Ainsi ces trois branches, plus ou moins innocemment, sont responsables ou victimes de la débâcle du communisme face aux faits.

3) Où l’on voit qu’il n’existe pas d’objections sans réponses

Cette mise au point ayant été faite, il nous est maintenant possible de répondre aux différentes accusations pesant sur le communisme.

Tout d’abord, l’idée communément répandue de l’égalité pour tous. Or, aucun des textes de Marx n’admet explicitement ce principe : le concept que l’on retrouve dans le « Manifeste du parti communiste » serait plutôt d’atténuer l’écart de richesse entre bourgeois et prolétaires. Ceci sur le plan économique. Par contre, l’abolition des barrières sociales, que ce soit par l’Éducation gratuite et accessible à tous ou par l’élimination en tant que classe de la noblesse, est admise par Marx et Engels.
On voit donc que ces premiers théoriciens prenaient garde, malgré tout le vague du communisme primitif, de ne pas imaginer de solutions sortant du bon sens.
De plus, si aucune économie capitaliste n’a donné de résultats suffisants, c’est en grande partie à cause de l’hostilité des états capitalistes.
Enfin, par rapport aux dites « dictatures communistes », nous tenons à faire remarquer que rien, dans les textes de Marx, ne les autorise : le système dictatorial est incompatible avec un vrai, sincère socialisme. Donc, aucune dictature n’a le droit de se prétendre communiste.

4) La voie du moins pire ?

Il est nécessaire, après avoir examiné les plus courantes controverses touchant le communisme, soit celles dérivées d’une mauvaise interprétation des œuvres, de justifier celles semblant concorder avec le « Manifeste ».
Le présent chapitre comparera donc les solutions marxistes et les réalités capitalistes.

a) Élimination de la propriété privée
On se retrouve en présence d’une déformation bourgeoise du concept communiste.
Premièrement, Marx n’entend pas dire que tout doit appartenir à tous : il suggère plutôt une répartition plus équitable des propriétés. Certains des détracteurs du communisme prétendent que de telles mesures conduiraient à une élimination de la valeur de l’immobilier, donc à la ruine de toutes les personnes qui travaillent dans ce secteur. Pourtant, à partir du moment où, comme le dit Marx, tous auraient un logement décent, rien n’empêcherait les capitalistes d’investir dans de nouvelles propriétés, donc le secteur immobilier continuerait de marcher et le problème des sans-logements serait en grande partie résolu. S’ils s’obstinent à s’opposer à ces solutions que requiert leur démocratie, c’est bien qu’ils spéculent sur la misère. D’ailleurs, l’indignation des capitalistes n’est motivée que par le fait que la propriété, dans leur système, est monopolisée dans sa quasi-totalité par quelques riches financiers, boursiers, etc.…ils n’ont pas intérêt à voire leur tyrannie, donc leur fortune, disparaître, et ont les moyens de le faire savoir.

b) Suppression des valeurs familiales et humaines
La plus insultante des injures lancées au communisme est que son objectif soit de vouloir abolir la famille et déshumaniser la société.
Comment entendre cela sans s’indigner ?
Bien au contraire, le communisme entend resserrer ces liens ! On nous répondra « mais, voyez la situation en ex-U.R.S.S., en Corée du Nord »…a cela, nous avons déjà répondu : ces états ne sont ou n’ont été que de mauvais imitateurs du marxisme, ils utilisent cette doctrine pour couvrir leurs crimes. D’ailleurs, ne peut-on en dire autant de la société capitaliste ? Tous ses éléments, en effet, se basent sur le capital, le profit privé, et, pour rester dans une telle optique, elle envisage également tout être humain en tant qu’instrument de travail, engrenage dans la meurtrière machine économique bourgeoise.
Bref, le communisme s’oppose une fois de plus au capitalisme, dont les accusations ne sont autre chose que le reflet de ses défauts qu’il croit universels.

c) Oubli de la méritocratie
Les capitalistes et leurs subordonnés partent souvent du principe simpliste que les personnes riches ont gagné leur capital grâce à leur travail, leur astuce, etc.…et que, par conséquent, il serait injuste de les priver d’une fortune si durement acquise.
Cela s’applique, d’accord, à certains cas, mais ils constituent une minorité. Bien trop souvent, en effet, ceux qui travaillent ne gagnent pas et ceux qui gagnent ne travaillent pas ; un placement boursier (fictif ?) rapporte plus que le vrai travail, et de plus, comme il dépend plus de la chance que de l’intelligence, on ne peut même pas parler dans ce cas courant de mérite intellectuel. Il est également regrettable, comme le fait remarquer Souvarine, l’un des personnages du « Germinal » de Zola, qu’une fois enrichis les prolétaires ne songent plus, hélas, à améliorer les conditions de la classe travailleuse- hormis, bien entendu, certaines exceptions ; mais, actuellement, ce phénomène diminue.
Cependant, revenons-en à l’idée principale, c’est-à-dire cette opinion répandue à l’égard du communisme que « si le communisme rend tous égaux ( !), les postes de responsabilité seront confiés à des imbéciles quelconques, et les salaires seront les mêmes pour un manœuvre et un académicien ». Nous avons déjà démontré que la cause, ici l’égalité, n’est pas viable. Tout d’abord, à certaines réserves près, on peut en dire autant des capitalistes : En Italie, par exemple, pays à la politique sensiblement conservatrice, 30% des professeurs d’université ont plus de 65 ans. Ils peuvent, certes, avoir des qualités, mais rien n’est fait pour aider les jeunes ayant eux aussi des compétences et ne pouvant les exploiter. N’est-ce pas oublier le mérite personnel ? Que des écarts, immenses, existent entre les riches industriels, comme la famille Peugeot, et des professeurs devant travailler leur vie durant pour réunir les sommes nécessaires à leur permettre de vivre dignement, est-ce juste ? C’est pourtant le cas dans les sociétés capitalistes.
En définitive, le communisme veut exploiter au mieux les capacités de chacun et atténuer l’écart entre les richesses, l’égalité parfaite étant illusoire.

En conclusion, les défauts attribués au communisme sont souvent soit appliqués à des mouvements pseudo-communistes déviationnistes, soit un reflet du monde occidental actuel.
Le capitalisme tel qu’il existe aujourd’hui nous mène à notre perte : sans des changements radicaux, il n’est plus viable.
C’est pour cela que le titre du paragraphe mentionne une voie du moins pire : peut-être une réforme de la société menée grâce aux principes du marxisme permettra de rétablir la situation- et, pourquoi pas, de l’améliorer.

5) Intermède- une parabole

Passons maintenant à une courte pause, avant de conclure avec, nous l’espérons, quelques solutions plus ou moins concrètes aux problèmes que doit affronter actuellement le communisme.

On se propose, pour donner un aperçu du grand problème de la Politique, de l’imager un peu. Supposons que chaque parti soit une personne. Celles-ci portent deux besaces, l’une devant eux, contenant leurs qualités, l’autre derrière, avec leurs défauts. Mais comme ils font la queue devant, disons, le Pouvoir, chacun ne voit que les défauts de l’autre. Et on se demande si le communisme, attendant en vain d’accéder aux postes de commandement, ne serait pas le premier de la file dont seuls les travers sont cités, car on ne voit qu’eux. Ainsi, il semble qu’un accord entre les partis, et une mise en commun des qualités pour créer un monde meilleur, soient impossible : il faudra agir chacun de notre côté, sans craindre de bousculer les autres qui n’auront sans doutes pas autant de scrupules.

Voici, à notre avis, le hic de la politique.

6) « Gagnons les sommets » soit comment de nouvelles missions se cumulent aux anciennes

Les problèmes traités précédemment ne sont pas nouveaux ; ils n’ont, en fait, pas beaucoup changé depuis les temps du « Manifeste ».
Cependant, d’autres commencent à se profiler, alors qu’un dixième du XX° siècle a été consommé. Nous ne pourrons tous les analyser dans ce document ; ce sont nos politiciens, qui, au lieu de jouer aux donjuans avec les femmes de chambre (DSK…) ou d’accumuler les gamineries (Sarkozy et ses répliques au Salon de l’Agriculture…), devraient s’en charger.

On assiste depuis la fin de la deuxième guerre mondiale à un phénomène nommé « mondialisation ».
Il consiste, bien sûr, en une diffusion de la technologie et du savoir-faire médical, alimentaire…
Mais, derrière cela, c’est aussi pour le capitalisme un moyen de domination. Car si elle apporte des bienfaits, la mondialisation tend aussi à uniformiser la culture, les mentalités, les langues, de préférence sur un modèle bourgeois et américain. Cette ignoble tentative de déshumanisation- puisqu’un peuple qui perd ses particularités perd aussi son âme- doit être impitoyablement combattue par le communisme car elle n’aura également aucune pitié pour lui. Il est nécessaire que les états coopèrent entre eux pour se développer, et non pas que ce soient les U.S.A., la Chine ou la Russie à leur imposer leur conception du progrès !
C’est ici que s’applique le principe de l’Internationalisme.
La confusion avec la mondialisation est tentante pour les contestataires bourgeois, qui le définissent comme l’instrument d’abolition de la patrie et de la nationalité. Mais les ouvriers n’ont pas de patrie, sauf lorsque la classe dirigeante a besoin d’un prétexte pour les envoyer se massacrer entre eux : on ne peut pas leur enlever ce qu’ils n’ont pas. Du fait que le prolétariat doit tout d’abord conquérir le pouvoir politique, il est nécessaire que son action reste circonscrite à un contexte national, qui cependant n’est pas envisagé selon l’acceptation bourgeoise du terme. L’objectif ultime de l’Internationalisme n’est pas l’annulation des nations, mais une relativisation des frontières les opposant et l’éradication des germes de discorde entre les états- ce qui n’est pas nécessairement la politique suivie par les États-Unis au cours du siècle précédent. L’Internationalisme ne dispense donc aucune idéologie, de droite ou de gauche, si ce n’est la paix et la coopération entre les peuples.

Mais un autre dilemme se pose : la spéculation.
C’est, bien entendu, le principe de base de la Bourse, mais peut-on admettre qu’un homme, en jouant avec des sommes souvent fictives, en ruine des dizaines ou des centaines d’autres ? L’idée même de la spéculation est illogique : cela revient à investir dans une production de blé avant qu’elle n’ait été plantée, en supposant qu’il n’y aura pas de grêle, retards, panne du tracteur…le pire étant que ce concept devient, pour quelques riches profiteurs, une sorte de gigantesque jeu de hasard. Un gouvernement communiste devrait envisager comme mesure préalable de taxer les flux de capitaux, afin de limiter ce système et d’arriver plus tard à son élimination-ce qui n’est pas l’objectif des états capitalistes commençant à découvrir l’irrationalité de la spéculation boursière. La période de crise que traverse le monde aujourd’hui, écartelé entre la faillite du capitalisme boursier américain et les dangers de l’impérialisme chinois, si semblable à celle de 1929, nous conduira-t-elle à l’avènement d’une société idéale ou aux affres de la dictature sino-bourgeoise ?

Le général de Gaulle, homme estimable malgré ses positions anti-communistes, a dit « Gagnons les sommets, ils sont en général moins encombrés ».
Et en effet, il nous semble que ce n’est qu’à force de courage, d’abnégation et d’ambition que nous triompherons un jour des souffrances apparemment solidement liées à l’espèce humaine- notre espèce incompréhensible, folle et admirable.

Conclusion

On a ainsi vu, au fil de l’argumentation, comment, après ses premières réussites en 1917’ le communisme n’a plus réussi à se maintenir conforme aux idées de Marx, pourtant justes. Toutes ces dérivations ont contribué à enraciner dans l’esprit des occidentaux de la méfiance (ou de la haine) envers l’idéologie marxiste. Mais après analyse des faits, il nous apparaît que le défaut du marxisme, et peut-être de la politique en général, est d’être lié à une foi- parfois trop naïve- en des informations- en perpétuel changement- et en une discipline- toujours périmée. Il est bon de croire au changement, mais on ne peut se permettre d’utiliser un seul moyen de progrès. Pour se débarrasser de ses défauts, le marxisme, dut-il y perdre une partie de sa singularité, devrait trouver un juste milieu entre ses idéaux, voire changer de nom, solution certes futile, mais qui rassurera bien des ennemis de tout ce qui est dénommé « communisme ».
Ce mémoire commence avec une phrase introductive de Marx ; il se terminera par la conclusion d’une postface de Malraux : « Messieurs, que sera l’esprit ? Eh bien, il sera ce que vous le ferez. »

Un peu long mon cher Trotsky.
Les lecteurs vont avoir du mal à aller jusqu'au bout de ton oeuvre,
mais bon tu n'y peux rien

C'est effectivement dommage, mais en effet il se peu que ce soit un peu (très?) rébarbatif.
Merci d'y avoir jeté un coup d'oeil.
Je peux essayer d'en écrire une adaptation pour que ce soit moins long? Mes plus sincères compliments pour tes textes (mes mots me semblant trop faibles, j'ai utilisé une citation de ce brave Verlaine en guise de commentaire). D'ailleurs, si l'on part sur la lignée des poètes maudits, il faudrait absolument que tu lise "le dormeur du val", de Rimbaud. Enfin, là je suis en train de dévier.

je ne peux dire qu'un seul mot : ouah
c'est un peu long mais si un jour on refait du communisme je sais aller sur quel site ^^

Par contre il faut éviter de croire trop fort à tout cela, ça fait un paquet de désillusions...et puis actuellement le PCF est devenu une espèce de vieil oncle grincheux qu'on sort de l'hospice quand il s'agit de lancer des cailloux sur l'Elysée. Pourtant...un espoir de nouveau viendra-t-il le ranimer, un jour? C'est douteux. Vous avez vu que Poutine a été réelu avec 64 % des voix, au premier tour? C'est un scandale! et il dit avoir "remporté un combat loyal"! Et les opposants, ils étaient où à ce moment? Pas du côté du bureau de vote, puisqu'il était surveillé par d'anciens membres du KGB! Honte à toi, Poutine, honte à toi! Mais les pires dictateurs ont une fin...

Je sais qu'il ne faut pas mentionner de personnes, mais là ce n'est pas de la diffamation...d'ailleurs comme je le disais en Anglais "personne ne l'aime Poutine" (Et vlan! Reprends-toi en une, Vladimirovitch! Hin hin hin!).

oui je m'en souviens on étais tous mort de rire et la prof d'anglais aussi ^^

Par contre ça ne valait pas le numero de "Froggie the amazonian frog"!

Hin!Hin!... Trop drôle.
Vous pouvez arrêter de parler classe ça me déprime.

Vous pouvez le faire mais à L'ECOLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Désolée de ne pas avoir la même prof que vous ni la même classe

Désolé, c'est une déformation professionelle courante: les profs parlent de leurs élèves, les policiers des affaires qu'ils ménent, les élèves des professeurs...bref, nous ne sommes pas les seuls (d'ailleurs en tant que futur prof d'histoire je ne fais que m'entrainer!). Le "hin hin", ça signifie "très drôle causez toujours"? Tiens, il faudrait que je fasse un peu d'exercice pour le commentaire de texte demain: nous remarquons l'antiphrase expression du bla bla bla représentatif d'une allégorie de la mort et bla bla bla...c'est assez stressant cette histoire de texte à commenter. Il faudrait dire deux mots à Balzac à propos de son incongrue sortie "le lecteur est un archeologue", et aussi à Flaubert pour ses descriptions de vingt pages. Je ferme la parenthèse.

c'est un cercle vicieux ^^

Bref pour Balzac et Flaubert je suis hyper d'accord avec toi!!! et encore le Maupassant que le prof va nous faire lire (en ce qui me concerne) va être un calvert, même encore plus ça va être de la torture physique et psychologique !!!!

et au fait tu es né pour être prof d'histoire ce métier te va comme un gant !!!!!

métaphore, peut représenter l'ironie de l'auteur...
Audrey n'utilise pas de métaphore à tort et à travers, on peut se méprendre...

JE BLAGUE

Mais sinon je suis d'accord avec audrey tu n'es pas né pour être prof d'histoire mais tu as des facilités pour ce boulot.

Oui, quand je commence à parler du général de Gaulle je peux être en effet aussi ennuyeux qu'un professeur (bien que je sois convaincu que c'est très intéressant et que je ne l'avouerais jamais de vive voix). Contrairement aux deux autres, Maupassant peut être facile à lire et tout aussi bon, mais par contre ce décorticage méthodique des textes est scandaleux. Un bon texte peut se comprendre avec autre chose que la tête et toucher des sentiments qui n'ont pas à s'étaler sur une copie double. Vive la séparation science/français! (Et sus au réalisme!) Un exemple: ayant lu "madame Bovary", je peux assurer que l'histoire est belle, un peu ridicule parfois mais de ce fait proche de la réalité. Cependant, au bout de sept descriptions d'une page, on commence à avoir du mal à accrocher...

voilà pourquoi je déteste les textes descriptifs
si tu veux dormir rien de tel qu'un bon livre de Maupassant c'est un remède R-A-D-I-C-A-L
lol

Je conseille plutôt Sartre, de préférence "Les mots", ou alors encore mieux (c'est dans le contexte) le "Voyage au bout de la nuit" de Céline (j'ai abandonné au bout du troisième quart).

alors si toi tu as abandonné moi je déclare forfait au bout de la première page du bouquin

Pas nécéssairement, il y a des gens qui l'aiment bien, mais d'un autre côté même notre cher professeur de français m'a dit que ce n'était "pas sa tasse de thé" donc nous sommes un peu excusés...et puis quelle idée d'appeler le personnage principal Bardamu!

c'est vrai que c'est un nom un peu bizarre !!! ^^

A ce point là on peut aussi trouver étrange le nom de l'auteur (qui était en fait un médecin répondant au prénom de Ferdinand comme son héros et non une madame Céline X). Il devait être un peu étrange, à l'instar des peronnages de son roman (le texte est révélateur de l'auteur, n'est-ce pas...), car il a choisi d'utiliser comme nom de plume le prénom d'une de ses tantes. Bizarre, bizarre...

on ne saura jamais ce qui s'est passé dans sa tête ce jour là ^^ à moins de remonter le temps et de lui poser la question mais c'est très peu probable !!!

On peut toujours essayer. J'ai un ami en Italie qui travaille sur les plans d'un hélicoptère pour pouvoir venir nous voir de tant en tant le week-end, je peux toujours lui proposer de construire une machine à voyager dans le temps! Peut-être d'ailleurs quand nous serons d'allègres vieillards décrépits ils se déciderons à en fabriquer une (tiens, qui sait ce que ça fait d'être un allègre vieillard décrépit. Ce n'est sans doutes pas drôle tous les jours.).

je le pense aussi et je n'ai pas hâte d'y être
il faut profiter de la vie "carpe diem" ^^

Tiens, un de ces jours rappelez-moi de vous passer "Le cercle des poètes disparus" (offre valable pour tout le monde!). Bien qu'on l'ait étudié en musique c'est un très beau film (c'est drôle ici je ne parle que de très beau ou superbes ou merveilleux films et livres...je compense en vous conseillant de voir "La liste de Schindler", "Les tontons flingueurs", et là j'arrête car les compliments je ferais mieux de me les réserver-non, en fait c'est une plaisanterie, ha ha ha, même si elle ne fait pas rire et bon je crois que je ferais mieux d'aller me coucher maintenant car je commence vraiment à être déconnecté (rien à voir avec mon Internet, ha ha...bon, je vous éviterai de supporter tous mes jeux de mots ignobles)).

je te savais pas aussi narcissique ^^
JE PLAISANTE
et puis dis donc tu te couches tôt
bref moi aussi je vais aller roupiller car je suis HS !!!!!

Tiens, donné-je réellement l'impression d'être narcissique? Si, à la limite pour ce qui est du goût du complot- comme le Narcisse de "Britannicus". Par contre je ne commencerais pas à disserter sur la façon dont Russes, Arabes et Américains veulent conquérir le monde car sinon vous finirez par penser que je suis aussi paranoïaque.