Ecrits de Selenba

J'en ai plusieurs mais je voulais savoir si ça collait avec le thème, donc s'il vous plait, soyez indulgents :

Le vent
Un jour lorsque j’étais petite, je me demandais pourquoi le vent soufflait dans un sens et pas dans l’autre et pourquoi emmenait-il les pauvres nuages avec lesquels je m’amusais à imaginer des formes vivantes. Ce n’est que deux mois plus tard qu’une vieille dame me raconta l’histoire du vent :
« Mon enfant, le vent est libre de faire ce qu’il veut et ses choix à ce moment là étaient une façon de te prévenir que la vie n’est faite que de changement et qu’il faut que tu profite de chaque instant pour essayer de découvrir ce monde qui t’entoure. Quand tu l’auras découvert et compris. Tu seras comme le vent, libre de choisir ce que tu fais et libre de tes actes. »
Puis la vieille dame s’en alla pour raconter d’autres légendes de cette terre gigantesque.

Un paysage
Le paysage était magnifique, l’auberge en face de moi qui avait plus de trois étages était minuscule face aux montagnes qui l’entouraient, la nature nous montrait enfin dans ce paysage toute sa puissance. La maison représentant la folie des hommes était infiniment plus petite que la force brute de la Terre.
Mais dans ce paysage en le regardant de loin et avec un regard moins pointilleux les pierres grises se mêlaient et se confondaient avec les rochers composant les montagnes fières. Un paysage pouvant marquer n’importe quel humain où la nature nous montre que toute la folie que les hommes peuvent créer fait et fera parti de la nature et de la vie.

Enfin ce ne sont que mes premières petites histoires.

Splendide Selenba

c'est super bien comme d'habitude, quoi !!!! tu peux décourager les profs de philo franchement
ça m' énerve que tu fasses n'importe quoi comme texte, de toute façon c'est toujours trop
bien .... Tu me fais grincer des dents .... Rrrrrrrr !!!!!

Je continue :

Le papillon
Un jour, il y eut une panne de courant, j’étais en train de lire quand la salle à manger fut plongée dans le noir. J’allumais une bougie pour continuer ma lecture lorsqu’un papillon de nuit osa montrer le bout de ses ailes, je remarquai qu’il était attiré par la lumière mais s’étant approché de trop près il fut consumé par la flamme, lentement mais sûrement. Et en regardant ce papillon se faire avalé immanquablement par la flamme, je compris que la lumière ne se présentait pas toujours comme la vie et que la vie pouvait se cacher dans toute cette banalité effrayante qu’est le noir.

La louve
Alors que je me promenais dans les bois, seule, en hiver et que je faisais le plein de solitude avant de retourner à la fête qui avait lieu chez moi, je vis une louve traverser le chemin, elle me dévisagea comme on dévisage on suspect, méfiance et réflexe. Mais je suppose qu’elle ne me voyait pas comme une ennemie, elle gronda et je ne bougeai pas. Puis deux louveteaux rejoignirent leur mère, elle les fit traverser le chemin qui avait l’air d’un danger pour elle. Je compris enfin ce qu’est le rôle d’une mère. Et sachant cela je me suis sentie assez forte pour aller affronter la fête et ces fous qui ne pensaient qu’à s’amuser.

Alors c'est comment ???

Voilà:

Un Moment
Je me promenais sur la plage en attendant le moment si spécial que j’avais découvert à l’âge de 12 ans. Pendant que je marchais sur le sable, le soleil s’immergeait lentement dans l’eau. Autour de moi le monde se transformait, la mer rejoignait les cieux tandis que les étoiles plongeait dans les abysses de la terre. Le jour côtoyait la nuit et la vie, la mort. Les lois universelles de la Nature s’effaçaient pendant ces minuscules minutes. Les gardiens de ce Chant venaient et nageaient dans cette eau fabuleuse qu’est l’espace et la lumière. Alors que sur la berge, où il n’y avait personne une seconde plus tôt, des ombres fugaces sortirent des broussailles sans le moindre bruit, sans le moindre mouvement de feuilles. Les Gardiens du Silence et de l’Ombre virevoltaient ente les branchage du Temps et rejoignaient ceux qui leur étaient complètement opposés. Le temps et l’espace étaient figés dans un équilibre parfait.
Ces gardiens sont les plus beaux animaux du monde, les dauphins et les chats :
Leur chant tissent autour de chacun le voile de la vie, chacune de leurs notes crée l’Espace.
Tandis que chaque note de silence, chaque espace d’ombre permet de montrer à chaque être vivant que le Temps de la vie est précieux car on n'a qu'une seule et unique vie.
Et ce tout fait d’une vie une vie unique pour chacun.

Alors, chaque année au moment où les limites de l’univers s’effondrent, ils viennent près du rivage. Ce sont eux les premiers à briser le lien en bondissant or de l’eau et en glissant entre les branches.

"...et tout le reste est littérature..." Paul Verlaine

... c'est.... GENIALISSIME

voici une petite histoire que j'ai montrée à quelques personnes et je voulais la partager avec vous (même s'il n'y a pas grand monde sur le forum):

Rêve
Il était une fois une petite fille qui, tous les soirs, montait sur le toit et regardait le firmament en espérant que son rêve se réaliserait. Elle n’avait jamais parlé de son rêve à personne car il était spécial, c’était un Idéal. La petite fille voulait de tout son cœur et de son âme voir une étoile se briser et prendre dans ses mains une poussière, aussi petite soit elle, d’étoile. Alors à chaque couché de soleil elle regardait la nuit déposer lentement son manteau noir, absolu, et s’amusait à voir les étoiles, timide, sortir de leur cachette pour danser une valse éternellement joyeuse. Un soir, elle remarqua une toute petite étoile qui restait seule dans son coin restant immobile étant entourée d’une musique plus triste que les autres. Alors, murmurant pour que seule elle puisse l’entendre, la petite fille demanda :
« Pourquoi es-tu seule ? Et pourquoi ne danses-tu pas ? »
La petite fille voulait tellement comprendre que l’étoile, qui ne devait pourtant pas parler sous peine d’être punie, lui répondit :
« -Je suis toute seule parce que je n’ai pas d’amis et à quoi me sert-il de danser seule ?
-Mais tu n’es plus seule puisque je suis là. »
La petite étoile, surprise par cette réponse, descendit pour voir de plus près la petite fille qui lui avait adressée la parole. Ce qu’elle vit lui coupa le souffle (pour peu qu’une étoile en ait un), la petite fille irradiait d’une lumière chaude et douce comme un couché de soleil, majestueux. Elle avait déjà vu, du ciel, des lueurs entourant certaines personnes mais jamais avec autant de puissance. L’étoile comprit que cette petite était promise à un grand et bel avenir. Ses cheveux noirs luisaient sous la lumière de la lune et dans ses yeux de jais qui pouvaient voir au plus profonds de chaque âme elle vit une lueur de liberté et de curiosité. La petite étoile, subjuguée, s’approcha encore et commença à répondre aux questions de la fillette.
« Pourquoi les nuages sont obligés de suivre le vent ? –Parce que le vent choisi où il va et que les nuages voulant faire pareil se retrouvent prisonniers de leur admiration.
Et pourquoi est-ce que je suis la seule à entendre une musique quand je vous regarde ? –Parce que tu es spéciale et que tout le monde a un don même s’il ne s’en rends pas toujours compte… »
Après chaque réponse la jeune fille réfléchissait puis reposait une question sans rapport avec la précédente. Elles discutèrent donc pendant une grande partie de la nuit jusqu’à ce que la petite fille demande :
« Quel est ton rêve ? »
L’étoile hésita puis vit l’intérêt de la jeune fille pour sa réponse et répondit :
« Mon Rêve était de trouver une amie mais maintenant c’est de toujours rester ton amie et de garder chacun des moments passer avec toi dans ma mémoire »
Touchée par la sincérité de sa nouvelle amie, la petite fille décida de lui révéler son secret.

Ouverture. Confiance. Harmonie.

« Mon rêve est de voir une étoile qui se brise et de prendre dans mes mains une de ses multiples poussière que je garderai précieusement pour me souvenir d’elle.
-Mais que feras-tu quand tu auras trouvé ce que tu cherches ?
-Eh bien à partir de cet instant je serais en quête d’un nouveau rêve. C’est merveilleux tu ne trouves pas ?
-Si »
Puis les deux amies se séparèrent l’une pour rejoindre les cieux l’autre pour dormir.
Le lendemain matin alors que la petite fille se levait elle vit quelque chose briller sur le rebord de la fenêtre. Ce qu’elle vit la secoua, sur le rebord, il y avait une pierre grosse comme un poing et à côté une lettre qu’elle s’empressa de lire :

« Mon amie, je te remercie pour cette nuit passée en ta compagnie qui est mon plus beau souvenir. Comme tu as réalisé mes rêves, je te donne la possibilité de réaliser le tien. Et pour te rassurer, une étoile ne meurt pas elle devient un rêve qui vit avec son amie. J’espère que, comme tu l’as dit cette nuit, ton rêve enfin trouvé deviendra le terreau des rêves à venir et que je vivrai éternellement dans ton cœur. »
La petite fille relève la tête de sa lettre, des larmes coulant silencieusement sur ses joues, un sourire absolu éclairant son visage.

Plénitude. Enfance. Rêve.

Je crois que c'est celui que je préfère
(et dire que c'est celui que j'ai le mieux réussi serait faux puisque je les fais parce que je les veux et qu'il ne faut surtout pas insulter les autres)

Alors?? il est bien, non??

C'est vraiment charmant, naif (dans le bon sens du terme, c'est à dire sans arrière pensées ou morales tordues), pur. Un conte.

Merci

je vais pas dire que c'est trop bien mais c'est hyper genialissime (comme d'hab') lol

Pfft...
Quel manque d'originalité audrey!!!

^^ tu veux pas que je dise quoi *mdrr devant son ecran* d'accord alors je dis: c'est tellement bien que un prof pourrait mourir sur place en voyant tes essais ou c'est femto super trop bien de hyper génialissime
je te laisse choisir ^^

peux-tu arrêter de changer ton pseudo ça deviens chiant à repasser derrière

Peut-on dire que nous dirigeons notre vie?
Voilà ce à quoi je pensais il y a quelques jours.
Je ne le sais pas.
Ne sommes nous pas une conscience qui rêve son propre monde. Si c'est le cas alors qu'elles sont les choses qui nous entourent? Ne sont-elles pas issues de notre imagination. Ne rêvons nous pas d'être comme un papillon butinant tranquillement une fleur dans une prairie ?
Mais que rêve le papillon?

............

C'est si simple que l'on n'y pense pas. L'Homme tout égocentrique et égoïste qu'il soit me répondrait que nous dirigeons notre vie puisque nous sommes les plus avancés technologiquement et que nous sommes libres de nos actes. Mais la vérité est tout autre. La vérité est que le simple fait que nous existions n'est pas de notre ressort c'est le fait du hasard, à cause d'un minuscule papillon qui a décidé de manger le pollen de notre fleur, de notre réalité et que grâce à ce pollen il ait pu rêvé ce monde que nous connaissons.
Alors la seule chose que j'espère c'est qu'il continue de rêver.....

Et pourquoi serait-ce un papillon qui rêve de nous? J'avoue que jusqu'à ce jour je n'ai jamais vraiment réussi à me convaincre que vous, les autres, étiez autre chose que des images. Ne vous est-il jamais arrivé d'avoir cette désagréable impression d'être le seul à penser, à avoir des sentiments, à suivre autre chose que des réactions arbitraires? N'avez-vous jamais eu l'impression d'être le seul à passer par d'interminables stances, le seul à gémir sous les coups de la confusion des sentiments? Rêve peut-être, alors, mais un rêve solitaire. Je suppose pour ma part que n'existe que ce que je vois, et que ce que je vois n'est que la projection d'une image intérieure - bref, c'est MOI qui rêve; en ce moment, je suis à la maison; J'existe; ma maman qui travaille à côté de moi existe, car je la vois et je puis lui parler. En dehors des limites de cette pièce, le néant, comme dans les rêves: mon frère est censé être en haut, dans notre chambre, mais il n'y sera que lorrsque du fait des besoins de la logique je le rêverais - entre-temps, le néant, comme je l'ai dit.

Bewildering

Je sais que suite à trois ans de méthode Giraud je suis devenu un as en dissertation et que je pulvérise la majeure partie des élèves de St Joseph en ce qui concerne ma moyenne de français, entre autres aux examens de niveau (je vous ai parlé de ce 20/20 ?), mais là, ça devient un peu ennuyeux que personne n'ose - ou ne daigne - me répondre. Bewildering. Déroutant, déconcertant. Je fais peur ou je suis boycotté ?

Comment veux-tu qu'on te réponde dans un délai aussi court? Et puis laisse-nous le temps de réfléchir à tes propos.
Donc, je réfléchis puis je te réponds.

C'est trop dégoutant que tu aies eu 20/20, comment t'as fait? Tu connaissais le sujet à l'avance???

Pour continuer avec ton exemple, ça veut dire que si ton frère crie dans toute la maison c'est toi qui le rêve? ça ne me plait pas parce que je n'imagine même pas être capable de faire exister un monstre comme ma soeur par la pensée parce que sinon j'ai un gros problème psychologique. Mais je comprends ton point de vue. J'ai pris le papillon car il est créé grâce à la magie, si tu ne prends pas en compte les avis des scientifiques.
Un papillon, avant de naitre, nait chenille puis après avoir bien mangé il s'enferme dans un cocon imperméable où l'air ne peut apparemment pas passer à travers. Un enfant, ou une grande personne qui continue de rêver, devant ce phénomène, ne pourras dire qu'une chose, c'est que le cadavre de la chenille se transforme en papillon. Pour faire simple ce phénomène est de l'ordre de la magie, si tu différencies bien la magie fantastique et celle de la réalité.
Pourquoi l'univers s'est créé? Pourquoi sommes-nous des hommes?
Alors je dis que c'est un papillon qui rêve du monde et qu'on ne choisit pas réellement notre destin parce que c'est ce que je crois, parce que les papillons sont des créatures fantastiques (dans tous les sens du terme) pour moi.
Et je dénie à quiconque le droit de me critiquer.

Enfin voilà...

Bien. Dans ce cas j'éviterais soigneusement de te critiquer. J'ai été un peu agressif, mais bon...au bout d'un moment, on s'ennuie ; c'est comme ça que l'on devient dictateur ou écrivain. Il est évident qu'il serait rassurant de pouvoir choisir notre destin, bref de jouir du "libre arbitre" si cher à ces messieurs du Vatican pour justifier les dilemmes les dépassant ; cependant (veuillez m'excuser le plaisir de me citer moi-même), comme le dit Karol, " qui es-tu, là-haut, toi qui guide nos vies ? Il est tard, il est bien tard maintenant...tu peux annoncer la fin. ". Sommes toutes, il doit bien y avoir " un grand horloger ", dirait Voltaire, pour régler tout cela. L’interprétation du papillon est gentille ; cela me fait penser un peu aux ouvrages de Hesse, où rentre une grande part de cette « magie ».

Pourtant, cela semble si bête, de devoir se laisser emporter ainsi par une destinée irrévocable...et pourquoi ne déciderions-nous pas un peu nous mêmes, aussi? Pourquoi n'aurions nous pas le droit de commettre des erreurs, pourquoi tout serait préétabli et donc excusable? Car en réfléchissant ainsi, Staline, Hitler ne sont que des éléments d'un rêve nous dépassant. D'infimes pièces dans le jeu de la Vie. "Il existe un esprit au delà de l'esprit"...

J'aime bien ta façon de penser et d'argumenter, même si nous ne sommes pas toujours d'accord sur certains points. Ton argumentation est basée sur une logique très réfléchie, elle-même basée sur des éléments concrets ce qui n'est pas du tout mon cas. Pour moi tout est rêve et imagination, pour ne pas dire magie. Le hasard est composé de choix, la vie et la mort ne sont que des rêves, magnifiques, mais rêves sortis de l'imagination.

Il faut bien comprendre que dans ma situation annoncée, notre destin est de se réveiller, "chaque chose a une fin, comme elle a un début. Une réalité infinie n'existe pas", pour pouvoir continuer à rêver par la suite. Lorsque tu rêves tu ne connais son déroulement, ses étapes, ses événements que quand ils se produisent. Même si tu sais que ce n'est qu'un rêve et que tu vas te réveiller, tu veux vivre ce rêve. Car nous avons cet esprit. Après, à toi de mettre des couleurs dans ton rêve comme un peintre sur sa toile grâce à tes choix, mais le fait est que la vie n'est qu'un rêve éphémère ... qui passe.

C'est un peu comme dans un jeu de rôle, tu es un joueur tout en étant le maître de jeu involontaire... et cela, tu ne t'en rends compte qu'à la fin de la partie.

Tout ce qui t'entoure a été créé par toi pour que tu puisses protéger ton esprit (dans le sens de l'intellect et pas de l'âme) de ce qu'on appelle "ennui".

(A ton avis pourquoi dès que tu t'endors tu te mets à rêver, même si tu ne t'en rends pas compte? Simplement parce que le fait de rêver est vital pour ton organisme, ton cerveau doit rester en activité sinon tout est déconnecter et la machine ne peut pas forcément redémarrer.)

Ainsi, reprenant l'exemple du jeu de rôle, tu dis que nous avons la possibilité de prendre des décisions, mais qu'il existe des lois, des aléas fixés plus haut et auxquels nous ne pouvons nous soustraire? Bref, malgré tout nous avons le pouvoir de changer pour peu que ce soit la donne?
Changeant de sujet, je ne nie pas que l'univers puisse n'être fait que de magie, ou plutôt de rêve - je préfère ce terme là; "nous sommes faits de l'étoffe dont sont faits les songes", n'est-ce pas? Et en effet, dans cet univers, il est nombre de choses, je veux dire de sentiments, d'émotions, d'évènements qui ne peuvent à mon avis être justifié par la science; à quoi bon comprendre, lorsque cela rime à rabaisser, à désacraliser? Pourquoi me dirait-on que l'amitié est un banal phénomène social? Pourquoi me dirait-on que l'amour est une simple réaction hormonale visant à vérifier le bon fonctionnement de l'organisme et à favoriser la procréation? L'Homme n'a peut-être tout simplement pas envie de comprendre; est-ce de la lâcheté, ou encore du rêve, comme quand le matin on aimerait se rendormir pour saisir à nouveau les quelques bribes flottant devant nos yeux d'un beau songe interrompu?
Mais ne pas comprendre, c'est parfois difficile, peu supportable, voire angoissant; parfois, il est des choses que l'on aimerait priver de leur mystère, pour qu'elles fassent moins peur; je songe à la Mort, qui est la première chose avec la solitude à effrayer, ou du moins interloquer l'enfant, mais en grandissant on découvre d'autres réalités, d'autres sentiments, d'autres êtres qui nous angoissent doucement et qui restent parés d'une auréole de sacré: la Vie elle-même qui passait autrefois en nous comme une évidence, la femme...
Ne pas comprendre, c'est drôlement lassant quand approche la fin - oh! Théoriquement, il y a le temps encore, mais peut-on savoir? Vous connaissez peut-être monsieur de Lapalisse, qui "cinq minutes avant d'être mort était encore en vie"; maintenant, comment puis-je être certain qu'en sortant de chez moi je ne vais pas me prendre une tuile sur la tête, être renversé par une voiture ou rencontrer l'amour de ma vie? Comment peux-tu être certaine qu'un Boeing détourné par des terroristes ne va pas malencontreusement s'abattre sur ta maison, ou que tu vas trouver un billet de 500 euros dans le caniveau ? Nous ne décidons pas, nous réagissons.

La proposition théâtrale vaut toujours (Cf. LeProjet). Lucas dans le rôle de Marcel, Hugues dans celui de L'angliche, Lilian sur Herr Doktor, cela aura un certain poids...mais la quantité de texte à ingurgiter est effarante (raison pour laquelle je suis heureux de m'en sortir avec un rôle secondaire). Pour parler commercialement, disons: offre valable jusqu'au 30 juin. Bonne soirée à tous!