haikus: Trostsky

Je me rends compte que j'avais promis de ne plus parler d'école, donc je compense la méprise:

Au milieu des champs
Vêtu de pauvres hardes
Un épouvantail.

Réel fragmenté
Derrière l'image des choses
Se sent le néant.
(Matrix...)

Perché sur un roc
Le lézard vert endormi
S'imprègne d'été.

Sombre pyramide
A l'orée des mers se dresse
Roc de Gibraltar.
(il y a deux rocs là-dedans mais ce n'est pas si grave, non?)

Enfin un petit dernier, adressé à une personne que vous reconnaitrez...

Flèches entrecroisées
Titres et sous-parties confondus
Une feuille perdue...

lol c'était bien tes petits haïkus par contre par pitié pas de math !!!!!!! mdrr

Sur ça aucun problème, ainsi que je l'ai précisé j'essaierai ("j'essaierai"?!) d'éviter de parler d'école, et en tout cas j'arrête avec les formules mathématiques car l'algorithme d'hier m'a profondément vexé, avec sa simplicité enfantine qui aurait correspondu à des points gratuits si j'avais eu une feuille et cinq minutes en plus (oups, j'ai continué à parler d'école!).

c'est plutôt bien
et en ce qui concerne le DS de math j'espère ne pas avoir en dessous de la moyenne et puis comme on dit l'espoir fait vivre
(oups moi aussi je reparle d'école ^^)

Fait-il réellement vivre, l'espoir? Je n'ergoterai pas là-dessus par contre il peut être amusant de partir du principe que par conséquence le désespoir fait survivre, et a donc le point positif de durcir la détermination de l'homme (ou de la femme). Etaient-ils confiants ou désespérés, les premiers résistants, lorsque dans:

La France brisée-
seule venait de l'Outre-Manche
une voix d'espoir?

Probablement confiants- comme l'écrit Max Gallo dans le titre de son roman sur 1940, nous sommes passés "De l'abîme à l'espérance". Suffit! J'ai fait assez de dissertation en cours pour ne pas en plus commencer à en faire ici, donc j'envoie une petite série (j'en fais beaucoup des petites séries, maintenant, bien qu'il y ait moins d'haïkus ils arrivent ainsi plus souvent):

Montagnes afghanes
le squelette brûlé d'un tank
veille un mouhjaddin.

Ronronnement plaintif
le chat au regard caressant
mendie son repas.

De vertes aiguilles
tendent leur manteau de neige
vers le ciel gris-perle.

L'éclat de la lampe
frappe les pions alignés.
Echec et mat.

c'était bien !! franchement j'adore !! et puis mon cher trotsky si à chaque fois que je sors une phrase, tu m'en fais une argumentation je crois qu'on n'a pas fini !!!! mais bon c'est pas grave au moins ça m'occupe car je m'ennuie !!!!!!

Bon, au moins comme ça mes raisonnements ne sont pas perdus...mais c'est vrai que parfois j'ai du mal à gérer en même temps plusieurs argumentations sur plusieurs sujets et plusieurs fronts différents. Cependant, n'oublions pas que mon mental d'acier est insubmersible...d'ailleurs on pourrait me surnommer à cet égard "Titanic".

c'est pas un petit peu exagérer? encore deux comme ça et tu vas aller te jeter d'un pont !!!!

Me jeter du haut d'un pont? Non merci, ça ne me correspond pas; il me faut plutôt quelque chose de spectaculaire...genre le referendum de 1969. Enfin, vous aurez compris que c'était un jeu de mot.

il y a eu un referendum en 1969 ???!!!!!

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Certes, certes, il s'agit du dernier coup de dés du général de Gaulle. Après les évènements de mai 68 (grèves générales, manifestations...) et sa fragile victoire, le général a voulu tenter de réaffirmer sa place en lançant un référendum concernant la décentralisation des régions (traduction= - de pouvoir pour Paris + pour les régions). Il a décidé à ce moment que s'il n'obtenait pas le consentement du peuple français, il se retirerait du pouvoir. Mais voilà, le problème, non prévu par de Gaulle, qui, avouons-le franchement, était un peu en retard (ou en avance?) sur son temps, le problème donc était que les Français fidèles à leur tradition de volages n'en avaient rien à faire de ce référendum auquel ils ne comprenaient rien, et beaucoup votèrent "non" rien que pour embêter ce pauvre de Gaulle. Et ainsi le général quittait le pouvoir, trahi par ses amis (Pompidou...) et par le peuple. Mais quelle force, quelle noblesse dans ce geste de l'homme face à la nation tentant dans un dernier fol pari d'arrêter la course du temps...cet acte, de par sa témérité inconsciente (ou pas, diraient certains) est peut-être l'un des plus forts, graves et GRANDS de la politique gaulliste. C'est un évènement sans précédents ni suivants qui marque d'un signe indélébile l'histoire de la France et termine de lui lier solidement ce personnage atypique et anticonformiste que fut le grand Charles. Vive de Gaulle!

S'il vous plait je viens de rentrer de mon voyage en Allemagne et quand je rentre je me rends compte que je comprends aussi bien l'allemand que vos sujets (ce qui donne des résultats plutôt négatifs). Et puis on est dans "haïkus" pas dans "débats d'histoire".
Sinon tes haïkus sont très beaux et très diversifiés ce qui est "trop" bien.

ma pauvre .... sinon c'était bien???????

Veuillez m'excuser pour ma petite disgression, mais dès que l'on dit "de Gaulle" c'est fini pour tout les autres sujets, bref on ne m'arrête plus !

on s'en doute puisque tu es fan de lui !!!

J'aime aussi bien Trotsky et Marx, et puis Garibaldi que vous ne connaissez sans doutes pas, et tiens, peut-être aussi ce brave "Napoléon le petit" (par contre pas du tout son oncle!), mais enfin il faut dire que mes relations avec Marx sont déjà plus particulière car elles se teintent d'une capacité critique qui me fait souvent défaut quand on parle de de Gaulle. J'allais oublier d'envoyer un peu de matière poétique:

Paix lourde nocturne.
Froides brillent par moment
Etoiles dans le ciel.

Sphère de verre
La neige prisonnière danse
Sur la tour Eiffel

oui tu as raison je connais pas ces gars à part Trotsky et tes haïkus sont bien le deuxième est particulièrement original !!!

J'ai appris la leçon: Je ne publie de textes que dans ma section, maintenant. Bref, l'effet papillon s'énonce "lorsqu'un papillon bat des ailes au Japon, il y a une tornade aux U.S.A.", c'est à dire que le moindre événement peut avoir de considérables conséquences - rien ne reste sans suite.

ça c'est bien vrai

Euh????? Pourquoi parles-tu de l'effet papillon, ici??
ça n'a aucun rapport... enfin je crois.

"Je ne publie de textes que dans ma section, maintenant". C'est écrit noir sur blanc (enfin, noir sur beige, si l'on veut être précis). Dit d'une autre façon, "chat échauffé craint l'eau froide": je me suis fait taper sur les doigts car j'avais un peu trop divagué sur d'autres sections assez souvent pour préférer être prudent. Mais on dirait que les réprimandes me poursuivent jusque dans ma première section (pourtant, je penses que vue son ancienneté il faudrait qu'elle soit dotée du droit d'asile)!

Rayon de lumière
Crayon posé sur la table
Est-ce une péniche?