"Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et au loin leurs baisers les suivent"
Ces vers me plaisent bien, ils évidencent la fatalité des consèquences du plaisir - car on dit "baisers", donc ce n'est pas à la thématique de l'amour spirituel que l'on se rattache mais à celle de celui physique, plus intense et "instantané" mais qui finit nécessairement in cauda piscem. "Est-ce ainsi que les hommes vivent"; bref, la vie est-elle un grand baiser, un afflux brutal de plaisirs se noyant dans la médiocrité de ces hommes, et les poursuivant, spectre rosâtre ?